La couture, l'une des plus anciennes techniques textiles remontant à l'ère paléolithique, consiste à assembler des pièces de tissu à l'aide d'une aiguille et d'un fil. Les êtres humains ont appris à coudre en utilisant des aiguilles en os et des fils fabriqués à partir de nerfs d'animaux pour confectionner des vêtements en fourrure ou en cuir, avant même l'invention du filage et du tissage. Pendant plusieurs milliers d'années, toute couture était effectuée manuellement jusqu'à l'invention des machines à coudre au XIXe siècle, qui mécanisèrent le processus et permirent une production de masse plus efficace. Aujourd'hui, la couture englobe à la fois la couture à la main utilisée pour la haute couture, la couture sur mesure et les loisirs créatifs, ainsi que la couture mécanisée dans des contextes industriels et domestiques. La confection de vêtements peut suivre des formules mathématiques simples ou des modèles de couture complexes ; les outils utilisés incluent des aiguilles, des fils, des ciseaux, des cutters rotatifs, un mètre ruban, un découd-vite, un fer à repasser, divers accessoires pour le repassage, ainsi que des machines à coudre spéciales équipées d'accessoires adaptés à différents projets. La couture reste un loisir très populaire, soutenu par des communautés en ligne, des tutoriels, des patrons et des chaînes proposant des contenus pédagogiques adaptés aux débutants comme aux experts. La couture se présente également comme une forme artistique intimement liée à l'évolution culturelle et à l'histoire industrielle.

Les points de couture à la main les plus faciles
Le point droit est le point le plus couramment utilisé, il sert à assembler, à faire des épingles (fixation temporaire), à froncer et à décorer. Le point de bâti ressemble au point droit, mais les points sont plus longs. Objectif : maintient temporairement le tissu avant l'assemblage final ou la couture à la machine. Le point arrière crée une couture solide et continue en ramenant l'aiguille au point précédent à chaque étape de la couture. Utilisation : sert à renforcer les coutures lorsque la durabilité est nécessaire (ressemble à la couture à la machine). Le point surjet consiste à passer plusieurs fois l'aiguille par-dessus le bord du tissu pour assembler plusieurs épaisseurs ou finir les bords bruts. Utilisation : assemblage de coutures, rognage des bords et couture d'appliqués. Le point invisible (point échelle) sert à coudre ou fermer des coutures extérieures. Application : assemblage ou fermeture d'ouvertures dans des doublures ou des coussins. Le point surjet est un traitement décoratif et fonctionnel du bord ; le fil forme une rangée de boucles espacées le long du bord. Utilisation : ourlet pour couverture, feutrage et applications décoratives.
Le point plat allie avantages pratiques et esthétiques : tout d'abord, il maintient le tissu en fermant les coutures et les ourlets ; ensuite, il met en valeur et rehausse les motifs en broderie et quilting ; enfin, il fixe les appliqués, les reprises ou les ravaudages. Les variantes du point plat incluent le point plat double (coudre une ligne pleine vers l'avant, puis vers l'arrière) et le point plat ajouré (coudre une deuxième ligne entre les points plats). Le point coulant constitue un élément essentiel de la couture à la main et de nombreuses traditions de broderie à travers le monde, allant du broderie indienne Kantha au sashiko japonais en passant par la broderie coloniale américaine. Sa simplicité et sa polyvalence en font un point fondamental dans la couture manuelle, notamment dans la broderie indienne Kantha, le sashiko japonais et la broderie coloniale américaine. Allie avantages pratiques et esthétiques : tout d'abord, il maintient le tissu en fermant les coutures et les ourlets ; ensuite, il met en valeur et rehausse les motifs en broderie et quilting ; enfin, il fixe les appliqués, les reprises ou les ravaudages. Les variantes du point plat incluent le point plat double (coudre une ligne pleine vers l'avant, puis vers l'arrière) et le point plat ajouré (coudre une deuxième ligne entre les points plats). Le point coulant constitue un élément essentiel de la couture à la main et de nombreuses traditions de broderie à travers le monde, allant du broderie indienne Kantha au sashiko japonais en passant par la broderie coloniale américaine. Sa simplicité et sa polyvalence en font un point fondamental dans la couture manuelle, notamment dans la broderie indienne Kantha, le sashiko japonais et la broderie coloniale américaine.

Les points de bâchage sont des points temporaires longs et lâches utilisés pour maintenir provisoirement ensemble des couches de tissu avant la couture définitive. Les points de bâchage sont généralement plus grands que les points normaux afin de faciliter leur retrait, et sont souvent réalisés avec des fils de couleur différente ou des fils facilement amovibles. Ils servent à maintenir temporairement les pièces de tissu ensemble, à remplacer les épingles lorsque plus de stabilité est nécessaire, et aident à aligner correctement les couches de tissu pour une couture précise. Ils sont couramment utilisés pour maintenir temporairement des coutures ou des ourlets avant la couture définitive. Avant de commencer la couture, ils permettent de positionner correctement les appliqués, les garnitures et les entoilages afin d'assurer un résultat optimal. On peut également utiliser des points de bâchage pour froncer le tissu en réalisant plusieurs rangs de points et en tirant sur le fil.

Les points permanents comprennent les éléments suivants : Point droit (également appelé point de coulée) : un point à la main élégant mais basique utilisé pour créer des coutures permanentes à la fois solides et faciles à exécuter. Point arrière : un point très résistant où les piqûres se chevauchent pour former une couture sûre ; il est idéal pour des coutures durables dans les vêtements. Point droit et point arrière : combine la rapidité du point droit avec la solidité du point arrière afin de créer une couture plus résistante et durable. Ourlet : pratiquement invisible depuis l'endroit ; fixe proprement un ourlet depuis l'envers du tissu. Surjet : recouvre un bord brut pour éviter l'effilochage ; couramment utilisé sur les boutonnières ou les bords d'appliqués. Surfilage : utilisé pour éviter l'effilochage sans recourir à un surjeteur, le surfilage recouvre le bord brut pour empêcher l'usure. Point de piqûre : un point fin et presque invisible souvent utilisé en couture sur mesure pour créer des coutures délicates ou fixer des passepoils. Point de bourrage : un petit point cousu perpendiculairement à la couture afin d'améliorer la fermeté et la forme d'un vêtement, ainsi que pour renforcer les revers et les cols. Le point permanent assemble solidement les tissus. Le choix du point permanent dépend du type de tissu, de la fonction du vêtement et de la durabilité souhaitée. Lors du choix d'un modèle de point permanent, utilisez un fil assorti pour une apparence et une solidité optimales.
HONG KONG & COUTURES À BORDS RENFORCÉS
Cette technique de finition Hong Kong utilise une bourrelet biais pour envelopper le bord brut du tissu, évitant ainsi l'effilochage et créant un aspect intérieur raffiné. Contrairement au surjet, le bourrelet biais est cousu sur le bord brut, puis plié et cousu ensemble, ce qui donne un fini durable et lisse. Elle est souvent utilisée sur des vêtements haut de gamme, non doublés ou délicats. Le bourrelet biais offre de la flexibilité et réduit le volume. Il convient mieux aux coutures modérément droites ; les coutures courbées nécessitent davantage de soin. Le bourrelet peut être assorti ou contrastant par rapport à la couleur du tissu pour un effet décoratif. La couture est cousue endroit contre endroit, repassée à plat, et le bourrelet biais est cousu sur le bord brut, plié, repassé et assemblé — souvent à l'aide d'un point de « couture en rigole » pour un effet invisible. Les coutures avec bourrelet biais suivent le même principe, en enveloppant le bord brut avec le biais, mais selon la méthode utilisée, le bord du biais peut être plié ou laissé brut. Les coutures à la hongkongaise et les coutures bordées de serge offrent un fini élégant, fin et durable, prolongeant la durée de vie du vêtement et préservant son apparence intérieure, en particulier lorsque les coutures sont visibles ou que les tissus sont fragiles.

SURJET MAIN OU SURJET COUVERT
Les surjets main (également appelés « surjets couverts ») constituent une technique de couture à la main fréquemment utilisée pour finir les bords bruts du tissu et éviter qu'ils ne s'effilochent. Le point consiste à enrouler le fil autour du bord du tissu à l'aide de petits points en diagonale, ce qui donne un rendu attrayant, souple, doux et net, souvent utilisé dans les vêtements de couture ou en tissus délicats. Points clés : Lorsque l'aiguille passe par l'arrière près du bord brut, le fil doit être bouclé en douceur sans être trop serré, afin d'éviter les froncements. Alternative au surjet à la machine pour les applications légères. Idéal pour les tissus délicats tels que la soie, le chiffon, la dentelle et les matières transparentes. Bien que cette méthode soit chronophage, elle offre une finition intérieure élégante et durable. Elle peut également servir de surjet décoratif sur les bords d'appliqués. Le surjet main nécessite un fil simple assorti, tandis que des lignes prémarquées peuvent aider à garantir une régularité du travail.
SURJET AUTO-ENTOILÉ OU SURJET PLAT DROIT
Les coutures auto-doublées sont rapides, nettes et idéales pour les tissus légers à moyens, présentant des coutures droites ou légèrement courbées nécessitant un finition rapide et soignée sans gaspiller d'extra tissu. Une couture auto-doublée ressemble à la couture française en termes d'action de pliage, mais sans en ajouter du volume. Les coutures plates et renforcées (coutures flat-felled) créent une couture solide, durable et structurée, souvent utilisées dans les vêtements tels que les jeans et les chemises. Le repassage ou le positionnement de la couture confère une forme ou un style supplémentaire.